PENDANT LE VOYAGE
![]() Votre voyage peut contribuer au développement économique et social. Refusez le tourisme mercantile. Méfiez-vous des bibelots industriels. Vendus bon marché, ils sont produits industriellement, le plus souvent en Chine ou dans un autre pays asiatique. Achetez des objets artisanaux et d’autres produits locaux, issus d’un savoir-faire traditionnel, porteur de sens, pour soutenir l’économie locale en appliquant les principes du commerce équitable basé sur des principes de développement durable qui offrent :
Le marchandage, avec humour et patience, ne doit pas s’opposer à une juste rémunération.
Préférez les services des guides, chauffeurs, cuisiniers, locaux qui seront fiers de partager avec vous leur connaissance du lieu. Votre argent leur bénéficiera directement. ![]() Aidez à préserver l’environnement. Vous avez choisi de visiter un lieu, notamment pour profiter de ses ressources naturelles : beauté et pureté du paysage, flore et faune préservées. En le respectant, vous permettrez aux générations suivantes et aux habitants d’en profiter. ![]() Préservez l’eau, ce bien commun qui manque cruellement aux deux tiers de l’humanité : fermez les robinets, préférez les douches aux bains, limitez les lessives des draps et serviettes en étant soigneux. Évitez de polluer avec vos détergents. Selon le WWF, chaque vacancier utilise jusqu’à quatre fois plus d’eau qu’un citadin moyen. Sous les Tropiques, un touriste utilise en moyenne de 7 à 10 fois plus d’eau qu’un paysan pour nourrir sa famille et arroser son champ. Et ce chiffre atteint 16 fois plus lorsqu’il s’agit d’un touriste en hôtel de luxe avec terrain de golf. En Espagne, l’eau nécessaire à l’arrosage d’un terrain de golf de 18 trous correspond à celle utilisée pour une ville de 15.000 habitants ! Dans les Caraïbes, 90% des eaux usées des hôtels se déversent directement dans la mer sans traitement. Douches, piscines, arrosage des pelouses représentent un véritable pillage des réserves aquatiques modifiant le paysage, détruisant des cultures. Dans certaines stations balnéaires du Sud, les habitants sont rationnés – deux heures d’eau courante par jour – pour permettre l’alimentation permanente des centres touristiques. - ![]() N’encouragez pas le commerce d’animaux, de plantes exotiques protégées N’achetez pas de produits faits avec des plantes ou des animaux menacés d’extinction. Respectez les sentiers balisés, ne cueillez pas de plantes dans des zones protégées, acquittez les droits d’entrée des parcs et réserves naturelles qui permettent la protection et la gestion des lieux. Observez les animaux sauvages à distance, ne les attirez pas avec de la nourriture, vous risquez de changer leur habitudes alimentaire, leur comportements. Au Québec, les ours noirs sont un peu nos renards : ils sont nombreux mais se montrent « peu ». Par nature ils on peur de l’homme. S’ils l’attaquent c’est qu’ils se sont sentis en danger (enfermés, mère séparée des petits) ou ont été surpris. Depuis plusieurs années, pour attirer les touristes, des guides, des centres de vacances appâtent les ours avec de la nourriture, avec comme conséquence que dans ces régions non seulement les ours s’habituent à l’homme et s’aventurent plus souvent dans les villages, mais surtout ceux-ci risquent de faire un dangereux raccourcis : nourriture/homme… ![]() Prenez avec vous lors de vos ballades et randonnées des sacs-poubelle. Vous les jetterez dans la première poubelle rencontrée…. Evitez de jetez même des déchets biodégradables dans la nature. Les sacs plastiques qui se retrouvent dans la mer provoquent la mort par étouffement de dauphins, tortues, phoques, etc. qui pensent avaler une méduse… ![]()
Calculez votre empreinte écologique. Vous serez surpris de l’impact de votre comportement sur la nature. L’empreinte écologique mesure la taille de la surface qui vous est nécessaire pour vivre en autarcie de façon durable en répondant à vos besoins en nourriture, chauffage, eau potable, air.
![]() La tentation est grande de donner des médicaments sur place lors de nos voyages. De même que muni de bonnes intentions, en cas de catastrophe dans une région pauvre, en réponse à des associations caritatives, le public vide son armoire à pharmacie de tout ce qu’il n’a pas consommé sans connaître ou tenir compte des conséquences de ces dons. Ne distribuez pas les médicaments directement aux population, adressez vous à des médecins, hôpitaux , dispensaires, etc. L’association Pharmaciens sans frontières www.psfci.org avec l’OMS a rédigé les 12 commandements des bonnes pratiques du don de médicaments. A méditer… ![]() N’acceptez pas que votre présence soit la cause d’une commercialisation déstructurante. La vallée des Rois en Egypte. Déjà 7.000 visiteurs s’y entassent quotidiennement. Le Ministère du Tourisme voudrait porter ce chiffre à 15.000 en y implantant un aéroport, une grande route et un parking ! Au Pérou, le site du Machu Pichu, cité Inca érigée dans la Vallée sacrée entre les Andes et la forêt amazonienne, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, accueille certains jours jusqu’à 2000 personnes. Selon l’Unesco, le site ne devrait pas accueillir plus de 800 personnes par jour. Récemment, ce site patrimonial a été vendu à une compagnie aérienne étrangère qui a l’intention d’y construire un aéroport pour y déverser des milliers de touristes, en tout confort. Les grottes de Lascaux ont du être fermées en raison des dégâts engendrés par le gaz carbonique dégagé par la respiration des visiteurs. Evitez les soirées « typiques » qui folklorisent les traditions et créent une sous-culture touristique. N’emportez pas vers la Belgique des vestiges de sites archéologiques ou des objets « authentiques ». Les populations locales en sont seules les détenteurs légitimes. Méfiez-vous des objets d’art anciens dont la vente est interdite dans certains pays et que des vendeurs peu scrupuleux vous proposeraient à des prix d’amis. Partez à la découverte des saveurs locales, perdez-vous dans les marchés, préférez les produits du pays aux cuisines internationales proposées par les chaines d’hôtel. Il serait dommage de passer à côté de l’un des grands plaisirs du voyage qu’est la découverte gastronomique. De plus, manger local évite les longs transports polluants. Enfin, inutile de laisser votre signature gravée au couteau sur les lieux que vous arpentez : l’histoire s’en moque ! ![]() « Quand on mitraille un lieu touristique, on s’interdit de le regarder ». Demandez son accord à la personne que vous souhaitez photographier. Ne soyez pas intrusif en photographiant l’intimité des personnes, leur intérieur, par exemple, leur pauvreté ou leurs maladies, pour ne pas contribuer à leur dévalorisation ou à une folklorisation de leur quotidien. Photographier seul peut être créatif d’un lien ; le faire à 30 ou 50 devient du voyeurisme. Ne promettez pas d’envoyer des copies… ce que vous oublierez de faire une fois repris par vos activités stressantes. Vous éviterez de créer des frustrations. |